Source : Oxfam International
Quand nous prenons du recul par rapport aux problèmes d’inégalités au niveau global et national, certains indicateurs font froid au dos.
Par exemple, d’après « Oxfam International », les 8 premiers riches de ce monde détiennent autant de richesses que 50% de la population mondiale (3,6 milliards individus). Par ailleurs, la concentration de richesse s’est progressivement accentuée par rapport aux années précédentes.
Quelques réflexions :
- La concentration de richesse est dangereuse non seulement d’un point de vue moral et social mais également d’un point de vue économique. Pour illustrer, Si la richesse de l’homme le plus riche du monde augmente de 100 Millions de dollars, l’impact économique n’est pas du tout le même que si ces mêmes 100 Millions de dollars sont distribués à 100 000 personnes.
- La concentration de richesse traduit un échec du modèle capitalistique classique qui en dépit de ses apports a échoué à assurer une meilleure distribution des richesses
- Nous avons présenté un exemple d’inégalités au niveau global, mais au niveau des pays, les inégalités sont également fortes (richesse, santé, éducation, logement…)
- Si les paradigmes sociaux et économiques actuels ne changent pas, la concentration de richesse continuera dans le futur puisque les mêmes causes donnent lieu aux mêmes conséquences
Que faire alors ?
- Sensibiliser : Le premier pas est d’être conscient que c’est un problème.
- Agir : La réduction des inégalités passe forcement par la réduction des inégalités au sein des pays. Il n’a y a pas de formule magique (autrement, on l’aurait déjà trouvé) mais il me semble que la généralisation de l’accès à une éducation de qualité à tous les enfants indépendamment du revenu de la famille, du sexe et du lieu de résidence serait un excellent point de départ. Je fais personnellement partie de cette génération qui a bénéficié d’un enseignement gratuit et d’une qualité acceptable (parfois bonne) et j’ai vu de mes propres yeux à quel point l’enseignement peut jouer pleinement le rôle d’ascenseur social. C’est vrai que cet ascenseur aujourd’hui est en panne mais nous sommes tout à fait capables de l’activer si nous en avons bien sûr la volonté et le courage.