Lors de mon intervention à journée X.o à l’ESITH, j’ai mis en avant les points clés suivants concernant le financement de la transition énergétique :
– Les projets de transition énergétique se distinguent généralement par des ratios CAPEX/OPEX plus élevés que les projets conventionnels.
– Certains de ces projets font face à un « premium » par rapport aux solutions classiques (ex. : ciment vert, mobilité électrique, hydrogène vert), ce qui freine leur adoption à grande échelle.
– Dans notre pays, les grands projets accèdent plus facilement aux financements nécessaires, tandis que les projets de taille moyenne ou petite rencontrent davantage de difficultés, bien que les offres de financement et de garantie se multiplient.
– Compte tenu de ces spécificités, il est essentiel de repenser les mécanismes de financement de la transition énergétique en actionnant les leviers suivants :
1. Renforcer et diversifier les solutions de financement mixte (blended finance) dans les secteurs où la finance commerciale peine à mobiliser les fonds nécessaires.
2. Identifier et intégrer davantage de financements concessionnels (ou sous forme de dons) en les associant à des offres locales de financement.
3. Assurer la mesure systématique de l’empreinte carbone des projets et des entreprises concernées.
4. Exploiter les possibilités offertes par l’intelligence artificielle pour pallier le manque de données sur les émissions de gaz à effet de serre.
Je remercie les organisateurs pour leur invitation et pour le succès de cet événement.




