A un certain moment, chacun de nous a eu une idée pour changer son quartier, sa ville, le pays ou le monde pour le mieux. Cependant, notre premier réflexe, est souvent de se poser la question sur l’impact de cette idée si nous nous mobilisons seuls ou avec une poignée restreinte de personnes partageant les mêmes convictions. Finalement, nous nous alignons avec Kabour et nous laissons tomber en disant que « مكاينش مع من مكاينش» car de toute façon ça ne sert à rien !
Heureusement, une dernière étude réalisée par l’Université de Pennsylvanie aux Etats Unis (voir vidéo ci-après) indique que pour généraliser un changement, nous n’avons besoin que de 25% des personnes qui croient en ce changement.
Ces résultats s’inscrivent dans la logique du best-Seller de Malcolm Gladwell « The Tipping Point » ou le point d’inflexion. En fait, quand une idée arrive à être portée par une masse critique restreinte de supporters (le point d’inflexion), rien ne peut l’arrêter par la suite. C’est exactement le même principe du feu qui se propage dans une forêt l’été. Maintenant, qu’est ce qui fait que certaines idées/concepts arrivent à ce point d’inflexion et d’autres pas ? En fait, cela dépend de la qualité des idées ainsi que du profil des personnes qui les portent.
Que retenons-nous ?
La diffusion d’idées et des initiatives n’est pas linéaire surtout avec un monde de plus de plus en connecté. D’ailleurs, la théorie des 6 degrés de séparation qui stipule que toute personne sur le globe peut être reliée à n’importe quelle autre, au travers d’une chaîne de relations individuelles comprenant au plus six maillons se confirme de plus en plus. Dans un monde aussi maillé et aussi ouvert, nous devrions être plus optimistes et plus entreprenants, car tous les changements sont possibles même ceux qui paraissent farfelus à priori.
Effectivement, il faut juste commencer le changement et faire adhérer le maximum des personnes qui y croient.
Bien sûr, il faut y croire, rester positif, et persévérer.
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Tout à fait !
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